C'est cet ignoble personnage  (ci-contre après la guerre) , ancien chef de la section des affaires juives de la Gestapo en Belgique, qui avait été chargé avec quelques autres de veiller à la déportation des Juifs en Belgique. Entre le 28 octobre 1940 et le 1er juin 1942, 17 ordonnances anti-juives avaient été promulguées par le Gouverneur pour la Belgique et le Nord de la France. Les Juifs recensés, seront exclus de la fonction publique, de l’enseignement, de la magistrature et des médias. Sous la direction de Kurt ASCHE, et pendant un peu plus d'un an à partir d'août 1942, ce seront 10 000 Juifs qui seront déportés. Muté en Belgique au début de l'année 1941, il sera le premier des responsables nazis à être employé pour remplir les différents camps existants et davantage encore dès l'été 1942 et la mise en oeuvre de "la solution finale". En contact étroit avec Adolf EICHMANN il ira même jusqu'à créer une association, l'A.J.B, chargée en Belgique de...

  Né le 23 décembre 1910 dans une famille modeste de Jerxheim, en Allemagne, Kurt MEYER avait adhéré au parti nazi le 1er septembre 1930 avant de devenir très vite sous-lieutenant au sein de Leibstandarte SS Adolf Hitler. Pologne, Pays-Bas, France, Kurt MEYER sera de tous les combats. Devenu commandant il remportera des combats importants lors de nouvelles opérations menées cette fois en Grèce au printemps 1941. C'est en Grèce, à la tête de son détachement de reconnaissance aguerri, que MEYER se forgera sa réputation de combattant légendaire. Chef de combat de premier ordre, son sang-froid inné au combat, tempéré par un sens tactique aigu et une habileté militaire, ne passeront pas inaperçus. Lors de   invasion de l'Union soviétique à l'été 1941, à la tête de son unité, Kurt Meyer véritable fer de lance de sa division en Ukraine s‘emparera de Rostov. En 1943, après le désastre de Stalingrad, il prendra Kharkov. On lui confiera ensuite une unité de Waffen SS Hitlerjügend pou...

  S'il est moins connu que GOERING, HIMMLER, MENGELE, EICHMANN ou GOEBBELS, Erich PRIEBKE n'en reste pas moins l'un des criminels les plus brutaux et les plus efficaces qui aura été le plus pourchassé à la fin de la guerre. D'autant qu'à 31 ans il était l'un des nazis les plus connus en Italie. N°2 de la Gestapo dans la capitale italienne il s'y était illustré comme second de Herbert KAPPLER, participant entre autres en mars 1944 au massacre des Fosses Ardéatines où avaient été tués 335 Italiens en représailles de la mort de 33 soldats allemands. Sans doute aussi parce qu'il avait de nombreux contacts au sein des fascistes transalpins et de l'Eglise romaine. Le 24 mars 1944, en représailles à une attaque des partisans italiens qui avait fait 33 morts parmi les soldats allemands, 335 civils, dont 75 d’origine juive, avaient été froidement exécutés, tués par groupes de cinq à l’intérieur des grottes, une balle dans la nuque. Une tuerie confiée à un esc...

Aimant passer aux yeux de ses supérieurs, quels qu'ils soient, comme le rouage indispensable, le diplomate Otto ABETZ,  en fin manipulateur,  fut ambassadeur d'Allemagne à Paris durant la guerre. Si son nom n'est pas souvent associé aux atrocités nazies, c'est sans doute parce qu'il était un manoeuvrier attentif à l'image qu'il donnait autour de lui. Cela lui permettra d'échapper à la potence à Nuremberg à la fin du conflit. Pourtant, il fut chargé après la signature de l'armistice d'un traitement particulier de notre pays facilité par les liens d'amitié qu'il avait noués avec des affairistes politiques comme LAVAL et DRIEU LA ROCHELLE. Antisémite comme la très grande majorité des autres nazis, il était cependant favorable, à l'inverse d'Adolf HITLER, à un rapprochement franco-allemand opéré cependant sous la botte allemande. Placé en concurrence avec les services militaires, ABETZ déploiera de multiples initiatives nouant énormém...

  Des images épouvantables comme celle publiée ci-dessus ou quelques autres comme celle de ces bambins affamés et aux portes de mort  (photo de gauche)  qui évoquent ce qu'aura été ce ghetto de Varsovie, images qui font toujours autant froid dans le dos ! Au point que l'on pourrait se demander ce qui animait ces monstres qu'étaient les nazis pour se livrer à de tels crimes ! Ce ghetto, un quartier fermé créé en octobre 1940 au centre même de Varsovie pour y enfermer des Juifs comptera à un moment donné jusqu'à 380 000 personnes. La Pologne envahie par les nazis dès le 3 septembre 1939 après un déluge de feu venu du ciel, la capitale Varsovie tombera le 29 suivant après un sévère bombardement. Et pourtant ce quartier juif avant de devenir cet endroit sinistre, un véritable mouroir pour ceux qui y étaient restés sans vouloir le fuir, était encore avant-guerre un endroit où il faisait bon vivre, un quartier animé où l'on aimait se retrouver. Personne n'aurait jamai...

On leur avait promis du travail et le début d'une nouvelle existence mais à leur arrivée et à la descente du train venu du ghetto, il n'en sera rien ! Il fallait laisser aux déportés une illusion de survie. Et ne fallait-il pas  réduire au maximum les possibilités de résistance ou de rébellion des victimes qui auraient très vite pu émerger à leur arrivée ? Le dernier responsable du camp Franz STANGL fera d'ailleurs en sorte de transformer l'aire d'arrivée en véritable gare ferroviaire.  Ce dernier des centres de mise à mort construit dès 1941 comme à Sobibor ou Belzec il fallait d'abord en passer par une désinfection, une étape qui ne sera en fait que celle menant à une chambre à gaz. C'est d'ailleurs l'ancien commandant du camp de Sobibor Franz STANGLE qui prendre en charge le camp de Tréblinka dès le mois d'août 1942 succédant à un certain Irmfried EBERT. En septembre 1942, 112 000 Juifs y avaient déjà été assassinés ! T reblinka avait à l'...

  En octobre 1995, l’ancienne gloire du football américain O.J. SIMPSON (ci-dessus)  devenu acteur de cinéma était déclaré non coupable pour les meurtres de son ancienne épouse Nicole BROWN, et Ronald GOLDMAN, un ami de celle-ci. À l’origine notamment de cet acquittement surprise, un gant en cuir, maculé de sang retrouvé sur la scène du crime. Mais revenons, si vous le voulez bien, sur ce qui avait motivé l'arrestation de cette célébrité et sur ce qui lui avait été reproché ! « J’ai vu une dame étendue, couverte de sang » , témoignera plus tard un passant Sukru BOZTEPE, face à la justice. Dans l’allée de la copropriété d'une banlieue cossue du quartier de Brentwood, au pied d’escaliers d'une demeure, tôt en cette journée du 12 juin 1994 une femme en robe noire qui a la gorge tranchée, gît dans une mare de sang. En retrait du passage, quelques mètres plus loin, près d’un palmier, un homme est inanimé, le corps lardé de coups de couteau. À ses côtés, un gant en cu...