Ruth Closius Neudeck, l'une des plus impitoyables gardiennes de Ravensbrück !

 

Recrutée en juillet 1944 pour surveiller les détenues du camp de Ravensbrück, cette affreuse gardienne de 24 ans au physique ingrat qui espérait devenir infirmière n'aura guère attendu avant de se livrer à des traitements dégradants sur les déportés ! Ce qui lui vaudra d'être aussitôt bien notée par sa hiérarchie et promue surveillante en chef d'un bloc car on la considérait comme l'une des gardiennes les plus impitoyables de l'endroit ! Elle semblait prendre plaisir à infliger des souffrances aux détenus. On rapportera qu'elle battait des prisonnières à mort à mains nues ou avec l'aide d'objets de toute sorte, des actes qui engendraient autour d'elle de la haine et la peur de ceux qui étaient sous son contrôle. Ses actes illustraient la déshumanisation qui caractérisait le système concentrationnaire nazi. Sa vie et ses actions illustrent avec effroi comment les individus tout à fait ordinaires comme elle pouvaient devenir les agents d'une brutalité sans précédent sous un régime totalitaire. Geneviève de GAULLE ANTHONOZ révèlera l'avoir vue égorger un détenu avec le tranchant de sa pelle. Une autre survivante témoignera que NEUDECK déshabillait certains détenus, qu'elle les aspergeait d'eau froide et qu'elle les forçait à rester debout dans le froid pendant des heures. Elle finira par être recrutée en décembre 1944 en vue de la gestion des chambres à gaz dans l'annexe de Ravensbrück, le camp de mise à mort d'Uckermark.

En avril 1945, alors qu'elle avait projeté de s'enfuir du camp, elle sera arrêtée par les Britanniques. Jugée le 26 avril 1948 et accusée d'avoir commis des crimes contre l'humanité, elle sera condamnée à mort et exécutée le 29 juillet suivant.