Le Fentanyl, attention danger !
Le récent démantèlement d’un trafic de fentanyl en Bretagne, où plus de 700 ordonnances ont été dérobées ou falsifiées, confirme que notre pays se trouve désormais en danger. Car cet opioïde de synthèse censé soulager la douleur est cinquante fois plus puissante que l'héroïne et cent fois que la morphine ! D'autant que la France, c'est un marché que les narcotrafiquants connaissent très bien parce qu’ils vendent déjà beaucoup de cocaïne. Ils y ont même des têtes de pont commerciales avec déjà des grossistes. Et le marché européen serait d’autant plus intéressant pour eux que, si la pastille est revendue 10 dollars à New York, le même produit en Europe se vend au moins 15 euros ! Le produit est donc dans la ligne des autorités policières de notre pays qui, si elles constatent des saisies modestes en France, de l’ordre de quelques grammes en 2023, restent vigilantes quant aux cocktails avec d’autres produits, comme la xylazine. Une saisie de 100 g de ce puissant anesthésiant vétérinaire à la Réunion en juin 2023, les a en effet alertées quant à une éventuelle diffusion sur le territoire national. Le problème c'est que contrairement à la morphine ou à l'héroïne, ces dérivés synthétiques sont très difficiles à détecter lors d'analyses toxicologiques réalisées sur la population toxicomane. En juin 2023, le gouvernement français a donc été contraint de faire voter une loi pour autoriser les douanes à saisir des substances chimiques susceptibles d’être utilisées dans la fabrication de drogues de synthèse, afin d’éviter les "ravages" que fait le fentanyl aux Etats-Unis où toutes les sept minutes on meurt de ses effets. Alors qu'en Europe on déplore déjà une centaine de morts causées par cet opioïde de synthèse !
Sur une image partagée sur Instagram par Chroniques de Mars (suivi par 104 000 personnes) on voit un homme vaciller dans les rues de Marseille, le haut du corps complètement flasque, comme vidé. La publication fera réagir les internautes à tel point que Chronique de Mars se sentira obligé de se justifier en précisant que "on sait que c'est du Fentanyl, on ne se moque pas". Mais serait-il vraiment vendu comme drogue dans les rues de Marseille ? L'affaire est vraiment à prendre au sérieux !
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