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Franz Stangl, un palmarès éloquent avec Sobibor et Tréblinka !

 

Encore quelqu'un qui se sera rendu célèbre, mais dans les mauvais sens du terme  ! Ancien commandant des camps de concentration de Sobidor et de Treblinka (Pologne), il sera livré en 1970 par le Brésil à la République fédérale d'Allemagne, et présenté à un juge d'instruction, avant d'être incarcéré à la prison de Duisbourg. Franz STANGL était considéré comme responsable du massacre de huit cent mille juifs à Treblinka. Sans compter tout le reste comme au Château de Hartheim. Rien que ça ! Le 22 déc. 1970 après un procès d'une durée de sept mois il sera condamné à des travaux forcé à vie après avoir tenté de tricher et de dissimuler les faits en minorant ses responsabilités ! Et comme ses subordonnés savaient ce qu'ils avaient à faire, il dira n'avoir jamais été le responsable de quoi que ce soit ! Un article évoque les sévices auxquels il est directement associé !

Chargé d’une mission de recensement des Juifs en Bohême, cet Autrichien né en mars 1908 fils d'un ancien militaire bourru et violent, orphelin à 8 ans, avait rapidement intégré la Gestapo de Linz où il avait néanmoins eu maille à partir avec son responsable hiérarchique. Ce qui lui vaudra une nouvelle affectation dans un centre spécialisé dans l'euthanasie programmée dans le cadre du plan T4. Il sera ensuite chargé en février 1942 de la construction du camp de Sobibor. Peu de temps après son arrivée, auront lieu des “essais de gazage” de 30 à 45 personnes après que débutent les extermination de masse qui se poursuivront pendant dix-huit mois. C'est une révolte en octobre 1943 qui mettra un terme à ces exterminations. On l'affectera ensuite à Trieste pour qu'il se charge de réprimer des partisans.

En 1948, il avait été emprisonné à Linz, en Autriche, accusé d'avoir commis des assassinats à Hartheim dans le cadre de l'action “Euthanasie”. Un endroit où  il a dû côtoyer une autre plaie, un certain George RENNO. On a dit que STANGL prenait un plaisir manifeste à tuer et que c'est pour cette raison essentielle qu'HIMMLER l'avait affecté à un tel poste. Mais profitant, comme tant d'autres, de diverses complicités dont celle du prélat autrichien Aloïs HUDAL, il avait réussi à s'évader et à se rendre d'abord en Syrie puis, par la suite, au Brésil où il s'était réfugié à Sao-Paulo avec sa famille et ses trois filles au sein d'une communauté allemande où on ne manquait de rien. Pour l'extrader et ne pas alerter ses proches, il faudra que Simon WIESENTHAL fasse preuve d'une extrême prudence. Le redoutable chasseur de nazis trouvera néanmoins des survivants de Sobibor en mesure de témoigner et de l'aider dans sa traque. L'interpellation au Brésil sera cependant rendue facile par le fait que STANGL ne pensait plus être en danger en 1967 et que les policiers de Sao-Paulo s'étaient organisés. Franz STANGL n'aura aucune chance de leur échapper et il décédera d'une insuffisance cardiaque juste après la fin de son procès.

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