L'affaire Armstrong et de ses Tour de France cyclistes tronqués...
L'affaire ARMSTRONG aura jeté la suspicion sur un Tour de France déjà amoindri depuis 1998 et le dopage de Richard VIRENQUE, c'est le moins que l'on puisse dire. Pourtant, reconnaissons que le déclassement et le bannissement du cycliste américain à partir de 2012 aura fini par redonner à l'épreuve ce qu'elle avait perdu en termes d'intérêt et de standing. Mais revenons sur ce profil atypique d'homme contrarié par le destin qui mettra longtemps avant de s'avouer vaincu.
Né en 1971, l'adolescent Lance ARMSTRONG (ci-dessus) avait grandi avec le sentiment d'être un orphelin de père et un gamin qui n'avait jamais su s'entendre avec son beau-père ! D'abord triathlète émérite, ce qui était sûr c'est qu'il était considéré comme un adolescent effronté capable de surpasser tous les autres en sachant en plus le leur montrer ! Au point qu'il finira par attirer l'attention sur ses résultats et qu'il sera sélectionné au sein de l'équipe amateur des Etats-Unis. En 1992, aux Jeux de Barcelone, considéré comme l'un des favoris, il ne terminera que 14ème mais en attirant cette fois l'attention de l'équipe professionnelle Motorola. Une équipe qui ne le regrettera pas car il deviendra champion du monde de cyclisme professionnel à l'automne 1993 après avoir déjà remporté une étape sur le Tour de France. Un Tour qu'il abandonnera en 1996 ressentant les prémisses d'un mal sournois : le cancer. Un cancer des testicules qui avait commencé à s'étendre dans tout le corps et dans son abdomen et qui contraindra les médecins à prescrire l'ablation de l'une de ses deux testicules. Compte tenu que le cerveau avait également été touché, ceux-ci avaient été clairs : le champion n'avait que 50% de chances de s'en sortir et de vaincre ce cancer.
"OK, dira t-il cependant déterminé, on va l'anéantir !" Il entreprendra dès lors de vaincre le mal en utilisant tous les moyens possibles mis à sa disposition dont ces chimiothérapies qui feront de ce jeune sportif un homme qui n'était plus qu'une pâle copie de ce qu'il avait été avant la fin 1996. Pourtant, il parviendra à ses objectifs d'anéantissement du mal et à l'été 1997, il sera même à la recherche d'une nouvelle équipe, la précédente Cofidis n'ayant pas renouvelé son contrat. Mais tout en faisant l'objet de défiance des milieux cyclistes. Il devra donc attendre l'automne pour en retrouver une avec l'équipe US Postal.
Est-ce que c'est au cours de ces deux années-là que s'est forgé dans sa tête la nécessité d'adopter un plan pour devenir ce champion controversé qui a suivi ? Et cela en faisant parfois appel à des aides médicales favorisant la performance comme l'actovégin ou l'E.P.O ? C'est possible car dès le Tour de France 1999, après une préparation intensive de huit à neuf mois, il remportera la première étape et endossera le maillot jaune ! Un maillot qu'il ne quittera plus prenant même le risque lors d'un contrôle antidopage de trouver l'excuse de l'emploi d'une pommade interdite aux corticoïdes. Après avoir été blanchi, il sera dès lors intouchable bénéficiant même de soutiens qui le mettront à l'abri, jusqu'au jour où...
Ce qu'évoque le reportage "Pièces à conviction" qui suit :
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