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Hilde, la soignante diabolique de Meseritz-Obrawalde

 Hilde, la soignante diabolique

L'hôpital de Meseritz-Obrawalde, véritable maison de l'horreur

Pour le docteur Hilde WERNICKE, une psychiatre alors âgée d'une quarantaine d'années, soigner des vieilles femmes âgées faisait partie du quotidien mais un quotidien lugubre quand on sait ce qu'il est advenu de ces pauvres vieilles qui ont été euthanasiées parce qu'elles semblaient être à bout de souffle ! De fonctions assumées à l'établissement médical et de soins Meseritz-Obrawalde, un hôpital psychiatrique situé en Poméranie, resteront quantité de morts souvent inexpliqués qui serviront aux tribunaux pour condamner à mort une soignante qui avait une vision particulière du domaine des soins. Parce qu'elle se plaisait à diagnostiquer des maladies mentales incurables ou une capacité de travail limitée, ce qui entraînait pour la première une peine de mort par gazage. Les gens que l'on avait décidé d'euthanasier à Meseritz-Obrawalde provenaient de vingt-six villes allemandes mais aussi de Pologne et de l'Union Soviétique, arrivant généralement au milieu de la nuit. À la fin de l'année, et surtout en 1943, ces trains arrivaient de plus en plus fréquemment. Toutes les infirmières et infirmières, selon leurs déclarations, ont dû "décharger" les patients. Il fallait bien entendu maintenir une confidentialité absolue sur les meurtres commis et faire en sorte que toutes les euthanasies dispensées soient considérées comme des "morts miséricordieuses" susceptibles de ne pas attirer de trop l'attention des autorités religieuses. En plus de médecins comme Hilde WERNICKE, le personnel infirmier comprenait six soignantes et 21 "Soeurs de la mort" qui seront impliquées dans les tueries. Rien que ça !

La construction d'un crématorium pour accueillir un plus grand nombre de cadavres avait commencé, mais le projet n'eut pas la possibilité d'être achevé quand les troupes soviétiques libérèrent l'hôpital le 29 janvier 1945. Il est probable que le directeur de l'institution Walter GRABOWSKI, porté disparu depuis le 29 mai 1945, s'était suicidé. Condamnée à mort le 25 mars 1946 par le jury de Berlin pour meurtres délibérés, Hilde WERNICKE sera quant à elle guillotinée le 14 janvier 1947. Alors qu'au début de l'année 1944, cette nazie émérite avait reçu la Croix du mérite de guerre de 2eme classe !

Le court extrait retrouvé d'un reportage réalisé sur ces euthanasies "prescrites" durant le Troisième Reich fait froid dans le dos !

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