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Edita Polachova dite Dita Kraus, la déportée tchèque...

 

Adolescente à Prague en Tchécoslovaquie, Edita avait dix ans quand HITLER a envahi son pays après avoir mis la main sur les régions frontalières des Sudètes ! Née le 12 juillet 1929 au sein d'une famille juive heureuse et fille d'un professeur de Droit, il lui faudra attendre le début de l'Holocauste pour savoir ce que signifiait vraiment le terme "Juif" et ce qui l'attendait elle et sa famille. Dita, l'abréviation de son prénom de naissance, et ses parents seront envoyés en 1943 au camp d'Auschwitz après avoir été déportés l'année d'avant à celui de Theresienstadt, comme 47 000 de leurs concitoyens tchèques.

Encore enfant à 14 ans, avec un tatouage d'identification 73305 sur son bras gauche, elle échappera à la mort et devra son salut à l'un des animateurs sionistes du camp, Freddie HIRSCH qui persuadera un responsable nazi de monter une garderie pour les enfants. Freddie en fera une bibliothécaire, une fonction qui la verra se charger de la réception des ouvrages que le camp recevait et de leur prêt clandestin quotidien en vue d'une transmission des connaissances chez les enfants qui pourront ainsi s'évader par la lecture. Un projet salvateur qui l'aidera à finir de se passionner pour les livres un univers qu'elle avait découvert enfant, et dont elle usera une fois libérée en avril 1945 du camp de Bergen-Belsen où elle avait été dirigée avec sa mère. Mais sa mère, malade, ne survivra pas à toutes ces épreuves et décédera trois mois plus tard en juin suivant son père décédé en 1942.

Dita qui épousera Otto KRAUS en 1947 partira s'installer avec lui en Israël où elle deviendra professeure d'Anglais. Son histoire de vie incroyable la décidera à y consacrer plusieurs ouvrages dont un deviendra un véritable best-seller qui porte pour la version française le nom de : Moi, Dita, la bibliothécaire d'Auschwitz qui a été publié chez Michel Lafon. Le reportage qui suit raconte quel aura été le cheminement compliqué de Dita KRAUS, cette bibliothécaire qui était parvenue à échapper à un triste sort après avoir fait croire qu'elle avait des talents de peintre, une activité qu'elle avait également pu exploiter parallèlement.

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