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1937... le reportage d'un été en Allemagne nazie

 1937... Images de l'aveuglement d'un peuple

1937... le reportage d'un été en Allemagne nazie

Lorsqu'on regarde un tel reportage ci-dessous, on ne peut que se demander pourquoi personne n'a réagi début 1938. Aux Etats-Unis, les cafés allemands continuaient en effet à faire le plein et, au début de cette année-là, aucune menace n'avait, semble-t-il, été détectée. Il faut bien dire que tout était mis en œuvre, au nom de la propagande nazie orchestrée par le docteur GOEBBELS, pour cacher aux yeux du monde tout ce qui se passait en Allemagne. Certes au printemps 1938 il y avait bien eu cet Anschluss en Autriche maos... Et puis, il y a eu la diffusion de ce film aux Etats-Unis où sont apparus quelques témoignages dérangeants qui avaient a priori échappé à la censure. Berlin, Nuremberg... il y était question de défilés impressionnants à faire froid dans le dos, des jeunes âgés de 19 ou 20 ans qui semblaient avoir été endoctrinés par le courant nazi et qui faisaient du sport en groupe dans un camp de travail où ils recevront même une éducation politique (photo ci-dessus) ; on y voyait aussi des images de ségrégation raciale et d'antisémitisme, celles d'un bombardier filmé lors d'une exposition à Düsseldorf... On aurait dit que l'Allemagne dont il était question dans certaines images de ce reportage, parlait en chuchotant sans que l'on y décèle la moindre contestation. On y avait plus le droit de se mettre en grève et toute opposition y était désormais interdite. Se passait-il donc quelque chose outre-Rhin dont on avait pas su voir les fondements une vingtaine de mois auparavant lors des Jeux Olympiques de Berlin ?

Dans un ouvrage qui a fait grand bruit (en tête d'article), et publié voici déjà quelques années : Histoire d'un Allemand par un antinazi, Raimund PRETZEL plus connu sous le nom de Sébastian HAFFNER, on évoque ce qu'était réellement cette Allemagne d'avant-guerre. Un ouvrage dont il faudrait prendre connais-sance, incontestablement. Autant que du reportage ci-dessous réalisé à l'été 1937 où presque rien ne transpirait encore. Ne serait-ce que pour avoir une vision différente propre à des gens qui avaient déjà tout compris et qui contraindra Sebastian HAFFNER à s'exiler en Angleterre dès 1938.

Louis PETRIAC

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