Robert Boulin, c'était bien un assassinat ! Tout le confirme
Depuis quarante-cinq ans, la fille du ministre Robert BOULIN (ci-dessus) cherche à connaître la vérité sur la disparition de son père, ministre du Travail dans un gouvernement BARRE du Président GISCARD d'ESTAING. Une disparition que l'on a longtemps continué de faire passer pour un suicide alors qu'il n'en n'est rien. C'est difficilement compréhensible dans la mesure où les différents protagonistes sont aujourd'hui décédés. Les révélations que vient de faire un certain Elio DARMON sur Radio Courtoisie (ci-dessous) ajoutent à cette incompréhension puisque ce témoin aujourd'hui âgé de 78 ans et en mauvais état de santé a été entendu à la fin de l'année 2022 par le juge d'instruction en charge de ce qui reste de l'affaire. Sans que l'on ait le sentiment d'avoir avancé sur ce dossier.
Pour Elio DARMON qui fréquentait à l'automne 1979 le Roi René, un club privé de Ville d'Avray où le SAC (Service d'Action Civique) bénéficiait d'un traitement de faveur, le secret a été lourd à porter toutes ces années pour lui qui, dira-t-il au micro de son interviewer, n'avait pas les épaules pour se lancer dans de telles révélations. « Si j’avais témoigné à l’époque, j’étais mort (…). Si ces gens avaient été capables de tuer un ministre, imaginez ce qu’ils auraient pu faire avec moi ».
Début novembre 1979, quelques jours seulement après l’annonce par les médias de la découverte du corps de Robert BOULIN, Elio DARMON dira avoir en effet assisté à un repas au Roi René, auquel participaient quatre autres personnes : le nommé Pierre DEBIZET, responsable du SAC, Jean-Pierre LENOIR (agent du SDECE – Service de Documentation Extérieure et du Contre-Espionnage, ancêtre de l’actuelle DGSE) et deux inconnus. Tous ces gens-là fêtaient au champagne le fait d'avoir pu récupérer les dossiers compromettants que détenait Robert BOULIN. D'après les propos tenus par Pierre DEBIZET, il était évident que le ministre avait été tabassé trop vertement à tort alors qu'on leur avait seulement demandé de « lui filer une danse et de récupérer des dossiers ». Ce serait après ce tabassage en règle que le ministre de GISCARD aurait péri suite à un malaise cardiaque et une hémorragie. Ce qui infirme donc la version du suicide sans cesse rabâchée depuis quarante-cinq ans ! Reste maintenant à savoir ce que fera la Justice après toutes ces révélations, le dénommé Pierre DEBIZET étant lui-même décédé le 11 mai 1996 !
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