Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *

Pierre Ruibet, le héros méconnu de la Résistance

 

Son nom ne revient pas souvent lorsqu'on évoque les faits de la Résistance et pourtant, pourtant ce jeune homme de 19 ans qu'était Pierre RUIBET a joué un rôle des plus importants le 30 juin 1944. En perdant la vie après avoir accepté de participer au dynamitage des entrepôts de Jonzac où étaient stockés ce qui devait servir à l'armée allemande sur le Mur de l'Atlantique. Une opération que l'on retrouvera en fin d'article détaillée au terme des premières 1h25 dans ce très long reportage consacré à la face cachée du débarquement.

Pourtant ce jeune homme de 19 ans originaire de Voiron dans l'Isère n'avait guère été gâté par le destin jusqu'à cette année 1944 où il avait soudain décidé de se rendre utile en s'engageant comme manutentionnaire dans les entrepôts de Jonzac. Un endroit où étaient stockées toutes ces munitions qui seront tout de même détruites à 90% ce qui aidera d'autant la Résistance dans sa lutte contre les nazis. Car, faut-il le rappeler ici, Pierre RUIBET n'avait jamais bénéficié d'encouragements jusqu'alors, pas même chez les siens, et, partout où il était allé, il avait été rejeté par les autres faute de s'insérer facilement au sein de leurs groupes. Chez les scouts où son père l'avait inscrit comme ailleurs. Cet engagement de servir avait donc été pris, sans doute pour bien montrer aux autres qu'il était tout à fait capable de bien se comporter et d'être utile. 

Le 18 juin 1944 après avoir fait un inventaire des lieux à Jonzac, il placera des détonateurs dans l'ensemble des entrepôts avant, hélas, d'être surpris, puis arrêté après l'explosion et avoir été reconnu par des sentinelles en poste qui avaient survécu. Torturé sans cependant livrer ses contacts, il sera fusillé le 30 juin suivant. Elevé au grade de lieutenant par le général de GAULLE, celui-ci le décorera à titre posthume de l'Ordre de la Libération et de la Légion d'Honneur. 

Commentaires

Articles les plus consultés

Iel se faisait appeler Véronika ou Coupe-zizi...

Par qui sommes-nous dirigés ? Un reportage saisissant...

L'affaire Jean-Michel Trogneux... un mensonge d'Etat ?