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Neville Chamberlain, était-ce un crétin fini ?...

 

Au nom d'une prétendue politique d'apaisement, et sans être très connu au moment de sa prise de fonctions, l'homme restera cependant pour l'histoire l'illustration d'une totale lâcheté et celui qui aura laissé Adolf HITLER dicter des conditions qui étaient inacceptables en ce mois de septembre 1938. Et la Tchécoslovaquie perdra gros au terme d'accords contestables en laissant au dictateur nazi la possibilité d'envahir la région des Sudètes. Avant que, quelques mois plus tard au printemps 1939 (15 mars), HITLER ne jette du reste son dévolu sur le pays entier et sur une entreprise, Skoda, qu'il estimait essentielle dans sa course à l'armement allemand ! Même s'il s'en défendra après coup. Pour Winston CHURCHILL « l’Angleterre a eu le choix entre la guerre et le déshonneur. Elle a choisi le déshonneur, et elle aura la guerre »

CHAMBERLAIN espérait qu’en poursuivant la politique d'apaisement qui avait été décidée par l'Angleterre au cours des dernières années et en accédant à certaines des demandes du Führer allemand, les Nazis n’en viendraient pas à la guerre. Trompé le 15 mars 1939 par l'annexion allemande du reste de la Tchécoslovaquie, Neville CHAMBERLAIN opèrera aussitôt un retournement dramatique, intensifiera la politique d'armement, multipliera les contacts avec Paris et DALADIER, apportant la garantie anglaise à nombre de pays menacés et conclura même une alliance formelle avec la Pologne. Mais de l'avis de beaucoup, il était trop tard ! Dans un discours, Neville CHAMBERLAIN reviendra sur ce qui avait prévalu à l'automne 1938 : « Jusqu’au tout dernier moment, il aurait été tout à fait possible de trouver un accord pacifique et honorable entre l’Allemagne et la Pologne. Mais Hitler s’y est refusé. Il avait manifestement décidé d’attaquer la Pologne quoi qu’il advienne […] Ses actes ne laissent aucun doute sur le fait qu’il n’y ait eu aucune chance que cet homme renonce à son habitude de recourir à la force pour obtenir ce qu’il voulait. Seule la force pouvait l’arrêter.»

Après l'entrée des troupes allemandes en Belgique et en Hollande, il n'aura d'autre solution que celle de démissionner le , après avoir estimé primordial qu’un gouvernement d’union nationale soit créé, mais ni les travaillistes, ni les libéraux ne voudront de lui à sa tête. Il mourra d'un cancer en octobre de la même année. Avant de mourir il reviendra dans un écrit sur les décisions qu'il avait dû prendre à l'automne 1938 : « En ce qui concerne ma réputation, je ne suis pas le moins du monde inquiet. Sans Munich, la guerre aurait été perdue et l’Empire détruit en 1938 […] Je ne crois pas que l’opinion contraire […] ait la moindre chance de survie. Même si rien ne devait être publié sur la véritable histoire secrète des deux dernières années, je ne craindrais pas le jugement de l’histoire. »

L'extrait ci-dessous permet de réfléchir aux différents enjeux qui existaient à l'automne 1938. Une initiative intéressante.

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