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Juin 1958... Le retour au pouvoir du général de Gaulle...

 

C'est incontestablement l'exécution par le FLN en Algérie de trois appelés du contingent le 13 mai 1958 qui aura été le déclencheur d'un processus, celui du retour aux affaires du général de GAULLE ! Ce 13 mai, c'était aussi le jour de l'investiture de Pierre PFILMLIN à la tête d'un nouveau gouvernement alors que la IVème République avait été tous ces derniers mois dans l'impossibilité de s'appuyer sur un pouvoir clair et défini susceptible de fixer des règles ! Après une insurrection à Alger le 14 et une grève générale, pour des généraux comme MASSU, il était évident que l'armée se devait donc de se faire respecter devant une situation qui, en Algérie, dérapait de jour en jour. Même s'il s'était persuadé que le général de GAULLE était le seul à pouvoir sortir le pays de cette crise algérienne. Mais pour le Président de la République René COTY, il n'était alors pas question que l'armée puisse transiger à des règles et qu'elle choisisse de ne pas rester dans celles qui étaient fixées par le gouvernement de la République.

C'est une lettre adressée par ce dernier au général de GAULLE à Colombey qui précipitera les choses et qui incitera l'homme de la France Libre à répondre lors d'une conférence de presse organisée le 19 mai aux différentes questions que l'on se posait encore sur ses intentions. Même s'il lui apparaissait que les conditions de son retour au pouvoir n'étaient pas toutes remplies. Acceptant néanmoins de devenir le médiateur entre l'armée qui était aux responsabilités en Algérie après la création d'un Comité de Salut Public et ce qui restait encore de la IVème République, un rendez-vous sera proposé à Pierre PFLIMLIN le 26 mai. Ne s'agissait-il pas d'éviter la guerre civile qui menaçait un pays tout entier ? Il amènera le nouveau président du Conseil qui avait eu du mal à être élu, à présenter sa démission au Président COTY et au général de proposer cette médiation.

Malgré l'éventualité d'une démission du Président COTY, une dernière tentative d'une grande partie de la Gauche de s'opposer à son retour au gouvernement, de GAULLE sera finalement largement investi par l'Assemblée Nationale le 2 juin avec 337 voix et il fera entendre à Alger deux jours plus tard ce fameux "Je vous ai compris". S'il était déjà convaincu que l'Algérie se devait de devenir indépendante, l'homme de la France Libre choisira cependant de soutenir tout d'abord le principe d'une Algérie Française susceptible de répondre aux aspirations d'une grande majorité de Français d'Algérie. Ce qui finira par la suite par poser de nombreux autres problèmes avec cette rébellion en 1961 de responsables militaires comme SALAN, CHALLE, JOUHAUD et ZELLER qui restaient favorables à une Algérie Française.



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