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Jacques Anquetil le champion polygame... C'était un pervers narcissique !

 Jacques Anquetil, le champion polygame

Au moment où va débuter le Tour de France cycliste, une épreuve qu'il aura gagné à cinq reprises, un court portrait de celui qui avait eu du mal à être un champion populaire s'impose. On a même parfois dit de ce Jacques ANQUETIL dont il est question qu'il était un pervers narcissique mais, quand le loup est méchant, l'entourage n'aurait-il pas lui aussi une part de perversité psychologique ? On retrouve d'ailleurs une sorte de climat incestuel chez le champion normand, où, bien que l'homme ait dicté sa loi, sa femme Janine BOEDA avait cédé à son désir tout-puissant, en lui offrant un jour sa propre fille Annie. Et ce, au nom de la "libido exigeante" d'un homme qui sera présenté par sa fille Sophie comme un sultan régnant à demeure avec "une favorite" aux côtés d' "une régente aux pleins pouvoirs". Des qualificatifs qui reviendront souvent dans les analyses puisque Jacques ANQUETIL passait pour un sultan oriental au charme dictatorial. Paul FOURNEL, sans jamais chercher à le comprendre, évoque dans un ouvrage quelle était l'âme complexe de ce champion, dont les motivations étaient contradictoires, et dont l'élégance tranchait dans le peloton, sa vie de château sentant le parfum et la poudre. 

Jacques Anquetil, le champion polygame

Mais revenons aux prémices de l'affaire sans évoquer quel a pu être le talent de manipulateur du jeune champion cycliste. Le 2 mars 1957, entre Jacques et Janine BOEDA (ci-contre entre André Darrigade et Jacques), épouse d'un médecin, avait débuté une passion ravageuse, même si la dame avait au départ eu du mal à tolérer la désinvolture d'un champion promis à la gloire. Notamment quand son premier époux avait à soigner Jacques et que celui-ci avait du mal à être à l'heure à ses rendez-vous quand du moins il les honorait, comme si on avait attendu que lui. Bien que maman de deux enfants, Annie et Alain, la blonde Nanou, le diminutif de Janine, divorcera néanmoins de son médecin d'époux pour épouser le champion mais la garde des enfants devra être assurée par leur père, sans droit de visite pour la maman amoureuse. Seulement les deux petits qui s'étaient attachés au champion cycliste fugueront rapidement pour rejoindre le couple, contraignant le père à jeter l’éponge et à couper tous les ponts. Au moment de raccrocher son vélo ANQUETIL se mettra à penser à un enfant sans au départ imaginer que l'ex époux médecin s'était arrangé pour ligaturer les trompes de la blonde Janine, contraignant celle-ci à ne plus pouvoir donner la vie… Une véritable catastrophe. Puisque le jeune retraité était taraudé par ce désir d'enfant et qu'il avait même été jusqu'à envisager de faire appel à une mère porteuse, il avait donc fallu trouver autre chose. Janine qui avait d'abord refusé cette idée va très vite en avoir une autre, beaucoup plus surprenante. Si Jacques veut un enfant, alors d'accord mais il le fera avec sa fille, Annie, 18 ans. Jacques ANQUETIL avait refusé, mais l'idée avait fini par faire son chemin, la mère d'Annie demandant à sa fille de porter l’enfant de son beau-père. La jeune fille ayant finalement accepté, une enfant naîtra de cette union, prénommée Sophie qui sera déclarée comme étant la fille de Janine. En effet, la majorité était encore au début des années soixante-dix fixée à 21 ans. Annie, de mère porteuse, était donc devenue la maîtresse de Jacques ANQUETIL, l’amant de sa mère et cela dura pendant douze ans. Jusqu’au soir de la communion de la petite Sophie, où l’infatigable coureur choisira de passer la nuit avec Dominique, la femme d’Alain, son beau-fils, frère d’Annie, qu’il avait élevé comme son propre père. De cette union, ils auront un fils, Christopher. Ce qui peut paraître fantastique dans cette histoire, c'est que Nanou soit devenue la suzeraine de « Maître Jacques ». et en quelque sorte une « dame blanche », comme la maîtresse divorcée que Fausto COPPI avait imposé à l'Italie catholique au début des années cinquante. Juste avant le règne de Maître Jacques !

Jacques Anquetil, le champion polygame

Comme l'écrira un chroniqueur de l'Express, Jacques ANQUETIL était un héros transgressif et dominant, autant dans sa vie de champion cycliste que dans la sphère privée. Dormant peu, il habitait une sorte de monde organisé derrière le rideau où la transgression ne peut être jugulée que si elle est sanctionnée. C'est sans doute ce qui explique qu'on ait jamais pu l'incriminer ouvertement dans une affaire de dopage, même s'il laissait entendre qu'il lui aurait été difficile d'aller aussi vite sans faire appel à un quelconque médicament. Chez les ANQUETIL, cette transgression fut toujours récompensée, depuis la capture de la blonde Janine intervenant chez un médecin grand notable bourgeois jusqu'à la naissance controversée de deux enfants. Ainsi, comme dans l'imaginaire freudien, ANQUETIL aura finalement possédé toutes les femmes de son clan : Janine d'abord, l'épouse subtilisée à son médecin, mâle inattentif, et la fille de celle-ci, Annie qui lui permettra d'être le papa attentif d'une petite Sophie (en photo ci-contre), puis Dominique la femme du fils de Janine, Alain. Une Sophie qui évoquera tout cet imbroglio dans un livre publié chez Grasset : Pour l'amour de Jacques« Mon père était, dira-t-elle chez Thierry ARSISSON, un despote éclairé et charismatique, tout en subtilité et en finesse, qui n'imposait jamais rien. Il avait une poigne de dictateur mais nous aimait profondément ». La mère de Sophie, Annie fatiguée des frictions et des querelles de préséance avec la reine mère Nanou finira un beau jour par quitter le harem normand. ANQUETIL aura du mal à se remettre de ce départ et stratégie de reconquête ou de vengeance, il jettera alors son dévolu sur Dominique, l'épouse d'Alain, le fils de la blonde Janine. Mais comment pourrait-on qualifier une situation où une enfant a pour père le mari, pour grand-mère l'épouse du mari et pour mère la propre fille de cette dernière. La seule règle que le champion normand ne transgressera pas était celle du travail où un contrat étant un contrat, il s'efforcera de remplir tout ce qu'on lui proposait, même quand son directeur de course GEM abusait un peu en lui demandant par exemple de se passer de dormir pour s'aligner dès la fin d'un critérium du Dauphiné au départ d'un Bordeaux-Paris de légende.

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