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La Milice... Grandeur et anéantissement !

 

Le 30 janvier 1943, dix ans après l'arrivée au pouvoir d'HITLER - était-ce un signe supplémentaire de ralliement - avait été créée une Milice forte d'environ 30 000 hommes et placée sous le commandement d'un dénommé Joseph DARNAND. Une force paramilitaire extrême représentant la forme la plus brutale d'une collaboration avec l'occupant nazi et dont les instructions étaient claires quant à une chasse systématique entreprise contre les résistants et les Juifs. Une chasse qui sera menée de façon impitoyable comme en témoigne le film ci-dessous, du moins jusqu'au débarquement des Alliés en Normandie. Ce qui précipitera d'autant la fin de ceux qui avaient cru pouvoir profiter de cette mouvance pour s'affirmer et qui seront pour certains dans l'obligation de rejoindre les détachements nazis de la Waffen SS ! Ce sera le cas de Joseph DARNAND qui ira en août 1943 jusqu'à prêter un serment de fidélité à HITLER.

Organisation de type fasciste, la Milice de DARNAND n'avait pas caché lors de sa mise en place qu'elle mènerait entre autres objectifs un combat contre la « lèpre juive »..Elle se voulait être un mouvement révolutionnaire supplétive de la Gestapo nazie, à la fois antirépublicain, antisémite, anticommuniste, s'appuyant sur une directive pétainiste nationaliste alliant Travail, Famille et Patrie. C'était en fait l'expression d'une fascisation de l'Etat français de Vichy dirigé par le maire d'Aubervilliers, Pierre LAVAL. 

Arrestations arbitraires, rafles, exécutions sommaires, massacres, rien ne sera laissé au hasard dans la traque des opposants au régime pétainiste. Des assassinats sont restés célèbres, comme ceux de Jean ZAY ou du politicien Georges MANDEL exécuté sans autre procès voire ceux d'un certain Paul TOUVIER commis à Rieux-la-Pape. Des actes qui entraîneront une réplique de la Résistance française, le ministre de l'information Philippe HENRIOT étant assassiné à son domicile le 28 juin 1944. Dès lors, seront entreprises des actions tendant à l'arrestation des miliciens dont le mouvement sera dissous dès la Libération de Paris ainsi que le jugement de ceux qui étaient arrêtés. Joseph DARNAND sera quant à lui capturé en Italie par les Britanniques, puis remis aux autorités françaises, avant d'être condamné à mort et exécuté le  à l’issue de son procès.      

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