François Besse, le roi de l'évasion est devenu un bandit d'honneur

 

26 juillet 1979, la spectaculaire évasion, en Belgique cette fois, de l'ancien lieutenant de Jacques MESRINE, François BESSE, reste dans toutes les mémoires comme l'une de celle, avec l'évasion de la Santé en 1978, qui aura été la plus rocambolesque. Déjà parce qu'elle avait nécessité pas mal d'investigations de la part des enquêteurs chargés de retrouver le fugitif, et qu'il était probable qu'elle avait été minutieusement préparée. Elle sera d'ailleurs longtemps attribuée à une complicité avec le défenseur belge de l'intéressé Michel GRAINDORGE puis à une autre avocate du nom de Odette HAAS. Les deux défenseurs seront en effet quelque temps soupçonnés par les policiers d'avoir dissimulé une arme sous l'un des sièges dans la salle des Conseils où devait être entendu François BESSE. On apprendra par la suite que ce serait la soeur de BESSE laquelle, déguisée en avocate, aurait réussi à dissimuler une arme dans cette salle.

En 1978 avec son acolyte d’antan, Jacques MESRINE. il était parvenu à neutraliser les surveillants de la prison, à revêtir leurs habits et à escalader le mur d’enceinte pour s’évader d'une prison pourtant réputée inviolable. C'était un lundi matin... Des évasions il y en aura d'autres et un parcours sur lequel l'avocat Gilbert COLLARD revient dans le reportage qui suit. Avec son allure de professeur d’université à la retraite, il est aujourd'hui difficile d’imaginer que cet homme ait pu être l’un des bandits les plus recherchés de France et d’Europe et qu'il ait pu soudain décider de tout changer. Comme quoi, quand on veut...