Les jeunes SS et Waffen SS... Une fidélité à Hitler jusqu'à la mort
L'attaque dans les Ardennes de décembre 1944 fut la dernière entreprise par Adolf HITLER. Comme l'avait clamé la propagande hargneuse du sieur GOEBBELS, c'est dans ces Ardennes que s'est joué le destin de l'Allemagne. Ne fallait-il pas émouvoir encore et encore une population déjà à bout de tant et tant de mauvais traitements. Certains de ceux qui ont survécu ont depuis témoigné de ce qu'était leur engagement. On en retrouvera qui seront tués et qui n'avaient que quinze voire quatorze ans appelant leur mère au secours ! Ils gardent même sur leur visage et jusque dans leur propre chair (en tête d'article) des traces de ce que fut leur sacrifice ! L'espérance de vie des jeunes recrues était à peine supérieure à un mois et on aura abusé de toute une génération ! L'un d'entre eux qui avait quinze ans avait cru pouvoir se réfugier quelques instants dans une cave où il surprendra l'un de ses gradés un verre de vin à la main en train de prendre du bon temps avec une Russe, ce qu'il avait eu du mal à admettre et qui finira de le démotiver. le poussant à rentrer chez lui.. Beaucoup d'autres gamins seront envoyés au feu sous la menace en les culpabilisant même d'avoir hésité à servir leur Reich. Ils sont devenus adultes d'un seul coup face à tout ce carnage. L'un des survivants dira : « Nous savions tous que c'était la fin de notre jeunesse ». Du matériel humain pour un assassinat programmé à l'issue d'un endoctrinement qui convaincra pourtant des jeunes gens qui n'auront pas le temps de jouir de leur adolescence !
Le reportage de Guido KNOPP réalisé pour Toute l'Histoire est édifiant. Waffen SS, Jeunesses Hitlériennes... la machine à détruire nazie aura broyé avec un cynisme incroyable des centaines de milliers d'adolescents qui agissaient sans toujours savoir ce qu'on leur demanderait comme ces jeunes Alsaciens enrôlés de force dans la Waffen SS qui iront jusqu'à commettre l'irréparable à Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944 et que l'on finira par relaxer après qu'un tribunal militaire les eut cependant jugés en 1953 à Bordeaux. A Berlin, au cours des derniers jours du Troisième Reich et de leur assaut final, les Russes découvriront des gamins qui n'étaient pourtant pas décidés à capituler et qui leur rendront la vie dure jusqu'aux derniers instants ! Comme ce jeune naïf (photo ci-contre) qui se verra récompensé par un HITLER souffrant de la maladie de Parkinson. Jusqu'au 2 mai 1945 et donc bien après le suicide de leur Führer, des jeunes gens continueront à Berlin à se faire tuer et à résister à l'Armée rouge, en croyant qu'ils finiraient par gagner ! Monstrueux !
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