La lance sacrée qu'Hitler s'était approprié pour devenir invincible !
Cette lance exposée à Vienne en Autriche en 1906 était apparue chez l'adolescent "paumé" qu'était alors un certain Adolf HITLER, déjà assoiffé de pouvoir et de vengeance, comme l'instrument, voire le talisman indispensable à toute conquête. A plus forte raison après qu'il se soit imaginé être missionné par le destin pour que cette Allemagne à laquelle il s'était "fiancé" retrouve sa grandeur passée. Cette lance aux pouvoirs spirituels et exceptionnels évidents aurait, avait-on dit, porté le sang du Christ (1). N'avait-elle pas permis à un centurion romain touché par une cataracte de retrouver la vue et à l'empereur CHARLEMAGNE de créer au VIIIème siècle de notre ère un Saint-Empire romain germanique ? Et pour devenir à son tour empereur de ce Reich de mille ans qu'il souhaitait créer, comme ceux qui l'avaient précédé, HITLER se devait d'en posséder les symboles ! Et pour lui l'héritier de ce nouvel empire germanique qu'il était en train de créer, quel autre symbole que cette lance aurait-il pu se procurer ? C'était assurément pour lui le fondement de son Reich de mille ans. Alors qu'il était encore peintre sans le sou dans les rues de Vienne, il avait eu l'occasion de l'admirer là où elle était conservée et ses rêves de grandeur l'avaient déjà fortifié. Lors d'une visite en Italie, HITLER avait également montré une curiosité suspecte pour le Saint Suaire, ce linceul qui aurait, dit-on, enveloppé le corps du Christ et connaissant son goût pour les reliques sacrées, l'Eglise catholique et la Maison Royale d'Italie avaient préféré le mettre en sûreté dès le début du conflit.
Revenu en Autriche le 15 mars 1938 en leader nazi incontesté après en avoir chassé SCHUSSNIGG, l'anschluss réalisé de main de maître deux jours plus tôt, il s'était donc, sans attendre davantage, approprié cette relique sacrée conservée au musée des HABSBOURG qu'il avait envoyée chercher, convaincu à son tour qu'elle lui porterait chance. Tout comme elle avait longtemps porté chance à CHARLEMAGNE. Après tout, n'était-il pas devenu à présent et après lui l'héritier d'un Saint-Empire germanique en passe d'être recréé autour de concepts nouveaux, ceux d'un puissant Troisième Reich imaginé durer mille ans et porteur d'une race de sang qu'il avait voulu purifié. Et si Berlin était devenue, en attendant l'émergence d'une nouvelle mégapole du nom de Germania, le cerveau provisoire du Reich, Nuremberg se devait d'en être le coeur. Et puis, n'était-ce pas déjà à Nuremberg qu'elle avait été longtemps conservée avant que les HABSBOURG ne se l'approprient ? On sait aujourd'hui que cette sainte relique ne lui portera pas chance !
C'est donc à Nuremberg que cette lance, conservée ensevelie sous un château bombardé et dans un triste état en avril 1945, sera redécouverte par Walter HORN (en photo ci-contre), un Allemand de confession juive diplômé d'Histoire de l'Art qui avait fui son pays en 1934, heurté par les théories raciales qu'Adolf HITLER y avait développées. Un an après avoir été diplômé, il avait été approché par les services de l'Ahnenerbe d'Heinrich HIMMLER en vue d'intégrer la célèbre officine de recherches nazies, une proposition qu'il refusera s'estimant en danger du fait de son appartenance à la race juive. Contraint d'échapper aux SS lancés à ses trousses, il parviendra à s'extraire miraculeusement d'un train où il se trouvait. Devenu en 1945 lieutenant dans la 3eme armée des Etats-Unis après avoir été naturalisé américain, il apprendra de la bouche d'un prisonnier allemand qu'il interrogeait que la sainte lance convoitée par Adolf HITLER se trouvait à présent conservée avec les joyaux du Saint-Empire germanique dans un endroit à Nuremberg qu'HIMMLER avait fait protéger. Le général PATTON qui souhaitait lui aussi retrouver la trace de cette lance finira néanmoins par accéder à une chambre forte où étaient conservés ces joyaux qu'il demandera au lieutenant HORN d'identifier. Alors qu'il avait projeté lui aussi d'enlever cette lance et de la soustraire au profit des Etats-Unis, et qu'il avait dû s'opposer à EISENHOWER, PATTON sera victime d'un grave accident et décédera peu de temps après. Ainsi, tout comme HITLER, lui non plus n'aura pas été protégé par la détention de cette relique sacrée !
Le film ci-dessous revient sur cette prodigieuse histoire de lance sacrée qui, finalement, ne sera pas authentifiée comme celle ayant porté le sang du Christ. Il sera en effet établi qu'elle avait été créée au VIIème siècle après Jésus-Christ et qu'elle ne pouvait donc être celle qui avait transpercé son corps sur le mont Golgotha.
Commentaires
Enregistrer un commentaire