C'étaient des Waffen SS !
Certains de ces jeunes gens (ci-dessus) enrôlés dès leur plus jeune âge deviendront par la suite des Waffen SS ou troupes d'élite sur lesquelles on s'était appuyé à la fin de la guerre et ils ont refait depuis leur vie ou se sont expatriés. Ces soldats, parfois un tantinet allumés, n'avaient pas peur de la mort, ni de la donner, ni de la recevoir. A les entendre, il fallait faire le boulot et le faire jusqu'au bout ! Certes, certains ont regretté comme c'est le cas du Waffen SS Wilhelm OTTO emprisonné à Thorée-les-Pins dans la Sarthe, qui est l'un des personnages principaux d'un ouvrage que nous avons publié : La bouteille de goutte ou le passé caché d'un ancien Waffen SS, qui auront cherché à s'amender en rompant avec le nazisme, mais d'autres sont restés fidèles à ce statut d'invincibilité q'on leur reconnaissait. Ce qui est le cas de certains de ceux qui ont accepté de répondre aux questions posées lors d'un entretien et qui appartenaient aux Totenkopf (Têtes de mort). Pour que l'on puisse tenter de comprendre l'incompréhensible. Avant d'être envoyés sur le front en soutien de la Wehrmacht certains de ces anciens Waffen SS seront d'abord employés comme gardiens de camp, à Dachau ou ailleurs où, comme le reconnaît l'un d'eux. ils auraient accepté, sans se poser la moindre question, de tirer sur des prisonniers désarmés suspectés d'avoir voulu s'évader. Leurs premiers ennemis seront les communistes qui s'étaient rendus coupables de désordres dans les rues au lendemain de la guerre.
Hans FRIEDRICH (ci-contre) faisait partie de la 1ère brigade d'infanterie SS qui avait eu à tuer des opposants slaves, des communistes et des Juifs lors de la conquête de l'espace vital décidée en juin 1941 par Adolf HITLER, un espace vital sur lequel devait se déployer la race aryenne. Quelques mois avant sa mort en 2006, Hans FRIEDRICH avait avoué son implication dans le meurtre de plusieurs milliers de Juifs avec, parfois, des propos glaçants ! "Ils étaient tellement sous le choc, tellement apeurés, qu'on pouvait faire d'eux ce qu'on voulait. Imaginez la scène où d'un côté vous aviez ces gens et de l'autre nous, les soldats, qui avions à les tuer. Je ne pensais à rien lorsque j'avais à en abattre. Je me disais simplement, vise bien pour que ça les tue d'un seul coup ! C'était ma seule pensée ! Je n'avais aucun sentiment parce que ma haine des Juifs était trop forte !" Il l'admettait, il avait tort de penser cela. Car que lui avaient fait tous ces Juifs lorsqu'il était enfant ? Il n'est pas sûr qu'il l'ait su lui-même.
Effarant !
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