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Paul von Hindenburg, celui qui avait longtemps refusé Hitler et le nazisme...

 Paul von Hindenburg, celui auquel on doit 1933 et le nazisme

Après s'être vivement opposé à lui, le vieil homme qu'était Paul von HINDENBURG n'avait eu d'autre solution en janvier 1933 que de nommer Adolf HITLER chancelier du Reich et cela alors qu'il l'avait toujours considéré comme un extrémiste. Sans doute avait-il estimé pouvoir mieux contenir ses débordements en l'ayant près de lui plutôt qu'en le laissant au dehors haranguer les foules avec ses S.A.

Général victorieux durant la Première Guerre Mondiale, l'homme avait conservé malgré la défaite de 1918 une immense popularité dans son pays. A tel point que dès le décès du Président EBERT, il avait consenti à se présenter aux suffrages pour être enfin élu. Mais l'Allemagne était-elle en mesure en 1925, après la libération de prison d'Adolf HITLER de résister à une renaissance de son parti nazi ? Probablement pas et très vite on arrivera à une montée des extrêmes dans une opinion déjà chauffée à blanc par une crise sans précédent. Une crise qui profitera indéniablement aux nazis, un peu plus encore même après les premières faillites survenues à la fin de l'année 1929 dans une économie devenue dépendante du versement d'aides extérieures. Car l'effondrement du marché de Wall Street aux Etats-Unis provoquera un gel du versement de ces aides à des pays étranglés comme l'était l'Allemagne.

Paul von Hindenburg, celui qui avait longtemps refusé le nazismeSitôt arrivé à la Chancellerie du Reich, il ne faudra guère de temps à HITLER et aux nazis pour s'imposer face à un homme qui n'était plus à 86 ans en mesure de s'opposer à ce qui sonnera le glas de l'Allemagne. C'était comme si tout avait été préparé à l'avance avant un 23 mars 1933 fatidique et ses pleins pouvoirs à ce qui attendait un pays qui avait choisi de capituler devant le nazisme. Avec d'abord un incendie du Reichstag susceptible de permettre les premières chasses à mort diligentées contre des opposants comme les communistes et l'adoption de mesures toutes plus liberticides les unes que les autres avec la création des premiers camps où l'on déportera les opposants. Tout en flattant au passage un vieux maréchal resté sensible aux honneurs. Ce qui vaudra à Joseph GOEBBELS d'organiser pour la circonstance une grande manifestation où HITLER s'inclinera en tenue civile devant celui qui avait trop longtemps retardé son accession au pouvoir (photo ci-dessus). Un geste qu'il répétera quelques mois soucieux de ménager celui qui était déjà aux portes de la mort. Ce sera son dernier geste d'humilité face à un Paul von HIDENBURG souffreteux de plus en plus dépassé et en retrait des affaires du Reich.

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